Plaisir, personnalité et maladie d’Alzheimer
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Le vieillissement conduit la personnalité à se confronter à des enjeux, narcissiques, relationnels, de développement de soi, où la personnalité antérieure et l’histoire de vie n’aident guère à gérer les difficultés du présent. Déni et oubli sont des impasses régressives qui ne pallient que provisoirement une réalité qui se dérobe. L’angoisse d’abandon de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer la prive très souvent de vivre les plaisirs qui restent pourtant encore à sa portée. L’individu s’enferme dans un monde imaginaire cloisonné par le principe de précaution et le refus du changement cache la réalité. Plaisir et douleur sont des éléments indissociables à prendre en compte si l’on veut accompagner le double mouvement d’accélération de la perception du temps et de raccourcissement de la durée de vie, qui permet au patient comme à sa famille d’évoluer.
NeurologiePsychiatrieGériatrie , C.Harif-Thomas, C.Bouché, P.Thomas, juin 2007