Personnes âgées dépendantes : vers qui se tournent les généralistes ? Septembre 2008

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 août 2008

Entre 70 et 81% des généralistes pratiquent des évaluations à domicile dans le cadre de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Ils sont 60% à 74% à adresser des personnes âgées dépendantes à des infirmiers libéraux, 55% à des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) et 22% à 39% à des services d’hospitalisation à domicile. Si les assistantes sociales et les services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAD) sont bien repérés par les généralistes, ce n’est pas le cas des centres locaux d’information et de coordination (CLIC), dispositifs qui ne couvrent pas l’ensemble du territoire français : entre 15% et 27% des médecins disent ne pas savoir ce que c’est, et entre 21% et 35% déclarent qu’il n’y en a pas dans leur zone d’exercice. 17% à 26% des généralistes adressent des personnes dépendantes à une assistante sociale et 14 à 28% à des CLIC. La coordination gérontologique est une réalité tangible pour 61% à 72% des généralistes, qui ont été amenés à remplir un cahier de liaisons concernant une personne âgée dépendante. 72% à 80% d’entre eux sont tout à fait ou plutôt d’accord avec l’idée que la coordination des intervenants auprès des personnes âgées dépendantes relève du rôle du médecin généraliste.
DREES. Bournot MC et al. Les médecins généralistes : un réseau professionnel étendu et varié.Août 2008.