Période reproductive : les œstrogènes sont associés à un risque plus élevé de maladie d’Alzheimer chez les femmes à la ménopause

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Date de rédaction :
20 juillet 2021

Une exposition plus longue aux œstrogènes endogènes peut être associée à des niveaux accrus de biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer dans la phase préclinique de la maladie d’Alzheimer. C’est ce que montrent Jenna Najar et ses collègues, du centre Vieillissement et santé de l’Université de Gothenburg (Suède), dans une étude portant sur 75 femmes suivies pendant 25 ans. Une période de reproduction plus longue est associée à des niveaux plus faibles de protéine Aβ42 (p=0,01), à des niveaux plus élevés de protéine tau phosphorylée (p=0,01) et à un rapport plus faible des protéine Aβ42/Aβ40 (p=0,01). Ces résultats doivent toutefois être confirmés par des études sur des échantillons plus importants.

Najar J et al. Reproductive Period and Preclinical Cerebrospinal Fluid Markers for Alzheimer Disease: A 25-Year Study. Menopause, 2 juillet 2021. https://doi.org/10.1097/GME.0000000000001816 (texte intégral).