Parcours de soins et d’accompagnement adapté : qu’en disent les professionnels ?
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé en février 2018 un changement du mode de financement des établissements de santé afin de passer d’une tarification basée sur l’activité à une rémunération en contrepartie de la contribution au parcours de soins des patients. L’objectif de ce type de modèle est de se baser non plus sur l’acte réalisé par le médecin ou le séjour fait à l’hôpital, mais de prendre en considération l’ensemble de la trajectoire suivie par le patient dans son processus de soins et de rémunérer chaque professionnel ou établissement qui y a contribué en fonction de l’importance et la technicité des tâches qu’il a accomplies dans le cadre de ce parcours, écrit Bruno Gallet, du Groupe de recherche Alzheimer presbyacousie (GRAPSanté). L’association se reconnaît dans l’élaboration d’un modèle qui fait prévaloir le travail collectif sur la parcellisation des interventions individuelles, la coopération sur “le colloque singulier”, la complémentarité sur la hiérarchisation des compétences. L’approche par les parcours de soins nécessite donc de « changer de logiciel », en mettant réellement en avant la prévention et la coordination des acteurs. « Un consensus doit naître autour du parcours de soins, après le déremboursement des médicaments anti-Alzheimer », déclare le Pr Pierre Krolak-Salmon, président de la Fédération des centres mémoire, face à la controverse entre médecins généralistes et spécialistes.
www.hospimedia.fr/actualite/articles/20180613-politique-de-sante-un-consensus-doit-naitre-autour, 13 juin 2018. La Lettre du GRAPsanté. Mai 2018.