Parc de recherche

Recherche

Date de rédaction :
01 juillet 2008

L’allongement de la vie pose à la science des questions spécifiques. C’est pour tenter d’y répondre que le Biopark d’Archamps, situé à la frontière franco-suisse, sera inauguré dans les prochains mois. A terme, il accueillera une cinquantaine de chercheurs, pour moitié français (du CNRS et de l’INSERM) et pour moitié suisses (Université et hôpitaux universitaires de Genève), travaillant sur les thématiques du vieillissement, de la longévité et du bien-être, qui travaillent déjà au sein d’un groupement d’intérêt scientifique transfrontalier. Un des points forts du nouveau laboratoire sera la mise en place de modèles animaux originaux, grâce à une animalerie totalement adossée à des stations d’expertise technique uniques, notamment d’imagerie et d’analyse biochimique par spectrométrie : « nous allons développer une infrastructure d’étude d’un lémurien, le microcèbe, qui est un, modèle naturel de la maladie d’Alzheimer », explique François Rieger, neurobiologiste, directeur de recherche au CNRS (laboratoire « techniques en ingénierie médicale et complexité » de Grenoble) et responsable du projet Biopark . L’activité du centre se partagera entre des problématiques très fondamentales, la définition d’outils de diagnostic et le développement de thérapeutiques pouvant déboucher sur une valorisation industrielle. Environ 20% de l’activité du centre sera consacrée à des problématiques médico-psycho-sociales, avec le développement d’appartements intelligents.
www2.cnrs.fr , juillet-août 2008.