Moins parler des médicaments

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
16 septembre 2011

Pour Jean Deleuze, rédacteur en chef de la Revue du praticien, qui publie une monographie sur la maladie d’Alzheimer dans son numéro de septembre, « moins parler des médicaments permet aussi de mettre l’accent sur les autres aspects de la prise en charge (alimentation, exercice physique, ergothérapie, prévention des chutes, approche non pharmacologique des troubles du comportement…) qui n’en sont pas moins considérables pour mieux faire (ou moins mal faire) vis-à-vis des malades et de leur entourage. Particulièrement démuni face à Auguste D. (dont le portrait est à la une de la revue), Aloïs Alzheimer eut à cœur de développer avec elle une relation personnelle et confiante, et ne cesser d’accumuler des connaissances sur un cas si particulier. Un double souci, éthique et scientifique, qui est bien le principe fondateur de la lutte contre ce défi que représentent les démences pour l’humanité ».

Pour Peter Whitehouse, professeur de neurologie et auteur du livre Le Mythe Alzheimer, « lorsqu’on parlera des médicaments comme des interventions non-psychosociales, nous aurons atteint notre but et nous saurons que la qualité de vie, la justice et la solidarité sont primordiales ».

Deleuze J. Alzheimer, le destin d’une maladie. Rev Prat 2011 ; 61 : 891. Septembre 2011. www.wisdem.org, septembre 2011.