Mesures pour améliorer les soins dans les maisons de retraite

La secrétaire d’Etat déléguée à la santé publique, Clémence Ross, a annoncé des mesures pour améliorer la qualité des soins dans les maisons de retraite médicalisées. Elle répond ainsi aux demandes exprimées par l’Assemblée nationale.
Dans une émission télévisée début février, des médecins de maisons de retraite avaient pris la parole pour dénoncer des abus. Ils avaient révélé que, par manque de personnel, il arrive que des personnes âgées soient attachées, ne soient pas changées régulièrement ou qu’elles soient obligées de porter des couches. Ces médecins avaient en outre donné leur démission. Suite à l’émission qui a provoqué un tollé, l’Assemblée nationale a demandé à la secrétaire d’Etat de faire le nécessaire pour mettre fin à ces abus. 
Cette dernière a accordé un budget supplémentaire pour les trois mois à venir aux établissements qui ont du mal à assurer la qualité minimum de soins. En même temps, elle a ordonné une enquête pour analyser la cause des problèmes rencontrés. Tandis que les établissements concernés affirment qu’il leur faut tout simplement plus d’argent et plus de personnel, la secrétaire d’Etat pense que les difficultés ne sont pas liées seulement au manque d’argent, mais aussi au management défaillant. 
Elle a annoncé la création d’un centre d’appels où les proches et les membres du personnel peuvent s’adresser pour dénoncer de façon anonyme les abus rencontrés.
En outre, chacune des maisons de retraite médicalisées fera bientôt l’objet d’une inspection. Les résultats seront publiés sur Internet. Si les soins sont insuffisants, l’établissement recevra un compte-rendu précisant les points à améliorer. Dans les cas où l’établissement s’avèrerait incapable d’améliorer ces points, l’Inspection pourra infliger une astreinte, obliger la direction à démissionner ou même procéder à la fermeture de l’établissement.
NRC Handelsblad, Rotterdam, www.nrc.nl, 4, 10, 22 et 24 février 2005

Trouw, Amsterdam, www.trouw.nl, 4 et 11 février 2005