Maladie d’Alzheimer : facteurs de risque et de protection comportementaux

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Date de rédaction :
01 août 2004

A l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer, la revue Dementiae propose un numéro spécial dédié à la maladie. Face au vieillissement de la population et l’augmentation inéluctable du nombre de personnes atteintes dans les prochaines décennies, deux voies d’action générales se dessinent : le développement des recherches sur la prévention de la maladie d’une part ; d’autre part la lutte contre la stigmatisation dont elle est l’objet. Côté prévention, sont passés au crible les facteurs de risque dits comportementaux, qui semblent jouer un rôle important. Ainsi, un niveau d’éducation plus élevé tend à décaler le risque d’apparition d’une forme de démence d’environ cinq ans, un phénomène lié sans doute à la « capacité de réserve » plus grande des personnes ayant bénéficié d’études et d’une activité professionnelle plus cognitive. La vie en couple, la disponibilité d’un réseau relationnel développé, les pratiques de loisirs, un moindre stress accumulé au cours de l’existence seraient d’autres facteurs de protection, qui semblent, pour le moins, retarder l’apparition de la maladie.
J.F. Dartigues, A. Alpérovitch « Apport de l’épidémiologie à l’étude de la démence », Dementiae, n°8, vol.2, mai-juin-juillet 2004 ; C. Pouthier « Maladie d’Alzheimer et vieillesse : une perspective de long terme », Dementiae, n°8, vol.2, mai-juin-juillet 2004.