L’exposition aux particules fines est un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer
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La pollution de l’air a souvent été évoquée comme facteur de risque de développer la maladie d’Alzheimer. Afin de de vérifier scientifiquement cette hypothèse, les chercheurs ont effectué une méta-analyse, à l’aide de plusieurs bases de données, afin de calculer les estimations groupées du risque de développer une maladie d’Alzheimer en raison d’une exposition à la pollution de l’air (exposition à des particules fines, ozone, monoxyde de carbone, dioxyde d’azote, oxyde d’azote et dioxyde de souffre).
La présente étude a montré que l’exposition à des particules fines était bien un facteur de risque de maladie d’Alzheimer, maladie apparentée ou démence vasculaire. L’exposition à l’ozone à trop forte dose est, elle, un facteur de risque possible.
Ces résultats peuvent être utiles pour des mesures de politiques publiques et des recherches supplémentaires.