Les unités de vie protégées : premier bilan.
Échos d'ailleurs
Depuis 2002, un consensus pluridisciplinaire a établi des règles de fonctionnement de ces structures spécifiques à l’accueil des patients atteints de la maladie d’Alzheimer (qui existaient aux Etats-Unis depuis plus de trente ans) : existence d’un syndrome démentiel caractérisé, environnement architectural adapté, personnel formé et expérimenté, implication des familles, projet de vie et de soins spécifiques. Un premier bilan permet d’évaluer les bénéfices de l’expérience. Pour les malades : diminution des troubles du comportement, réduction de l’usage des contentions et du nombre des transferts en unités aiguës. Pour les personnels : meilleure complémentarité des compétences, baisse de l’absentéisme. Pour les familles : meilleur taux de satisfaction. Mais certaines limites sont apparues : doit-on créer des unités à des stades spécifiques, puisque la maladie connaît plusieurs stades d’évolution ? Certains experts préconisent de distinguer des unités de démence légère et des unités de démence sévère.
Soins Gérontologie, novembre-décembre 2005