Les thérapies cognitives doivent être individualisées
Interventions non médicamenteuses
Un essai français multicentrique contrôlé et randomisé, mené dans quarante sites cliniques par Hélène Amieva, de l’unité d’épidémiologie et biostatistiques de l’Université de Bordeaux (INSERM U897), a suivi, pendant deux ans, six cent cinquante personnes atteintes de maladie d’Alzheimer vivant à domicile. L’étude compare les effets de la prise en charge courante à celle de programmes standardisés d’entraînement cognitif en groupe, de réminiscence en groupe et de réhabilitation cognitive individuelle. Les interventions de groupe n’ont aucun effet par rapport à la prise en charge habituelle. Un effet significatif est observé pour la réhabilitation cognitive individualisée, en termes de réduction de l’incapacité fonctionnelle et une entrée en établissement d’hébergement retardée de six mois, deux ans après le début de l’intervention.
Amieva H et al. Group and individual cognitive therapies in Alzheimer’s disease: the ETNA3 randomized trial. Int Psychogeriatr, 17 novembre 2015. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26572551.