Les personnes malades photographient leur environnement (4)

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
01 juillet 2014

Portraits, photos de groupe : ces approches contribuent à mettre les participants au centre d’une dynamique et d’une interaction permanente avec les autres. « Sentir, reconnaître, être en mouvement, trouver sa place dans un espace d’expression possible : voilà le cœur des propositions de la promenade photographique. Rien n’est figé et tout reste à inventer au jour le jour, afin d’entraîner les participants dans un univers de création sans cesse renouvelé », écrit Pascale Lord. « Au cours de la promenade photographique, le sujet crée une image qui devient empreinte. Muni de l’appareil photo, il chemine, investit l’espace et inscrit son corps dans l’environnement. La photographie capte ainsi l’expérience humaine, quelle qu’elle soit. Dans le cadre structuré de l’art-thérapie, elle offre au patient la possibilité de sortir de l’exclusion dans laquelle la maladie le confine. En se réappropriant son image et celle des autres, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer retrouve le lien social qui l’unit au groupe et renforce sa présence et son rôle au sein de notre société. » Pascale Lord est lauréate du prix conjoint Éthique et société 2012, décerné conjointement par la Fondation Médéric Alzheimer et l’Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer.

France Alzheimer. Tant de choses à dire. Ateliers artistiques pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Paris : Le Cherche-Midi. ISBN 978-2-7491-3602-8.

www.francealzheimer.org/sites/default/files/Tant%20de%20choses%20%C3%A0%20dire_bon%20de%20souscription.pdf. Septembre 2014. www.espace-ethique-alzheimer.org/ressourcesdocs_galerievirtuelle_pascalelord.php, 2013.