Les EHPAD français : un modèle pour la Chine
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« La Chine vient chercher en France l’expertise qui lui manque dans la gestion des maisons de retraite ». Le groupe de maisons de retraite DomusVi (n°3 français)a annoncé la signature d’un accord de partenariat avec un fonds d’investissement chinois, Hanfor, dans le but de créer, d’ici cinq ans, cent maisons de retraite et vingt agences d’aide à domicile, via une co-entreprise, Duomei. De son côté, Orpea, n°2 français des maisons de retraite, a annoncé la création d’un EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de cent quatre-vingt lits à Nanjing, une ville chinoise de huit millions d’habitants. Un protocole a été signé avec l’hôpital Gulou et la société publique d’aménagement de Nanjing. Quant au pionnier des investisseurs en Chine, le groupe Jardins de Cybèle (Colisée Patrimoine), il va concrétiser la création de son premier établissement cette année dans le Yunnan. « La Chine, qui utilisait depuis toujours la famille comme instrument de solidarité domestique, diversifie désormais son approche dans le cadre du vieillissement de la population. Les familles de la classe moyenne dont les femmes travaillent et n’ont plus le temps de gérer en direct les enfants et les personnes âgées, pourraient donc être tentées de placer en établissement les personnes en perte d’autonomie », écrit Agevillage. En 2012, la Chine comptait 194 millions de personnes âgées de plus de soixante ans. Ce nombre devrait atteindre 245 millions en 2020 et 300 millions en 2025.