Les Éblouis, de Yann Lheureux

Société inclusive

Date de rédaction :
15 juin 2020

Anagramme des oubliés, Les Éblouis, par le biais de quatre danseurs, s’apparente à une vision à la fois crue et légère de la maladie, écrit Thierry Blandenet, du Journal de Saône-et-Loire. La mère du chorégraphe Yann Lheureux a perdu sa mémoire irréversiblement : il s’en est inspiré pour créer Les Éblouis, qui met en scène des danseurs de la vingtaine à la soixantaine. Avec des mouvements automatisés, répétitifs, la chorégraphie illustre les intermittences de la mémoire. Les danseurs se mêlent à la foule lors d’apartés où ils se mettent en quête de leur passé resurgissant au détour d’un mot, d’un regard. « Aucun pathos mais une vision tendre et lucide tout au long d’une chorégraphie épurée entre tension et distorsion, accompagnée d’une bande-son alternant musiques et textes de l’écrivain François Beaune. Une belle réussite », écrit le journaliste.

www.lejsl.com/edition-de-chalon/2019/07/27/l-oubli-retrouve-dans-l-ephemere-du-mouvement, 27 juillet 2019.