Les dépenses de prévention diminuent de nouveau de 38 % en 2023 ( -26 % en 2022) pour s’établir à 7,5 milliards d’euros.
Économie
Le panorama des « Dépenses de santé en 2023 » de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) nous apprend que la dépense courante de santé au sens international (DCSi) augmente de 3,5 % en France en 2023 pour atteindre 325 Md €.
Les États-Unis, l’Allemagne et la France sont les trois pays de l’OCDE qui consacrent les parts de PIB les plus élevées à la santé (11,8 % en France).
La France est aussi l’un des pays de l’OCDE où le reste à charge est le plus faible. Il correspond au montant payé en moyenne par habitant après prise en charge par l’Assurance maladie obligatoire et les complémentaires santé. En 2022, il représente 9,2 % de la dépense courante de santé au sens international (DCSi) et il est de 274 €/an/habitant pour les dépenses de santé.
La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) accélère (+ 5,2 %) pour représenter en 2023 249 Md € soit 3 659 €/habitant. Les soins hospitaliers restent le premier poste de dépense de santé en France avec une augmentation supérieure dans le public que dans le privé en raison notamment de la revalorisation du point d’indice en juillet 2023, de l’augmentation des indemnités de garde et de l’indemnité forfaitaire de sujétion.
La consommation des soins ambulatoires augmente de 5,7 % par rapport à 2022. Elle est de 72 Md €. Idem pour les dépenses de médicaments en ambulatoire (33 Md €) et les dépenses des postes concernés par la réforme du 100 % (+5,9 % par rapport à 2022).
Les dépenses de prévention baissent à nouveau en 2023 : – 38 %. Elles sont de 7,5 Md €. L’Assurance maladie reste le principal financeur des dépenses de prévention mais sa part recule pour représenter 45 % du total en 2023 contre 67 % en 2022 et 74 % en 2021.
La publication du panorama de la DREES s’accompagne de la mise à disposition de jeux de données permettant des analyses fines des différentes consommations.