Les antihypertenseurs réduisent-ils le risque de démence à long terme ? (2)

Prévention

Date de rédaction :
16 juillet 2013

En France, une étude coordonnée par le Professeur Bruno Vellas, du gérontopôle de Toulouse (INSERM UMR1027), auprès de six-cent-seize personnes consultant dans seize centres mémoire (cohorte du réseau sur la maladie d’Alzheimer), montre que l’utilisation d’antihypertenseurs inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine est associée à un déclin cognitif significativement moins rapide.

Dans un éditorial de la revue Neurology, Sudha Sehadri, de l’École de médecine de l’Université de Boston (Etats-Unis), écrit: « pour de nombreux neurologues et leurs patients, l’objectif ne serait-il pas de rechercher tous les “maillons faibles” : les aspects les plus fragiles et réparables du vieillissement cérébral, afin de comprimer la morbidité causée par le déficit cognitif dans un instant fugitif avant la mort ?  La prise de conscience que la démence est un syndrome clinique ayant une étiologie multiple rend urgente une approche thérapeutique multiple semblable à celle de la prévention de la maladie coronaire ou de l’accident vasculaire cérébral. »

Seshadri S.Delaying dementia: Can antihypertensives prevent Alzheimer dementia? Neurology, 3 septembre 2013.  www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23911755. www.alzinfo.org, 3 septembre 2013. Soto ME et al. Angiotensin-Converting Enzyme Inhibitors and Alzheimer’s Disease Progression in Older Adults: Results from the Réseau sur la Maladie d’Alzheimer Français Cohort. J Am Geriatr Soc 2013; 61(9):1482-1488. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24000874.