L’éducation : un effet protecteur
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Dans la cohorte française PAQUID, le Pr Jean-François Dartigues, du département de neurologie du CHU de Bordeaux (INSERM U897), ont observé, auprès de 442 personnes suivies pendant vingt ans, l’effet protecteur de l’éducation dans la survenue et l’évolution des troubles cognitifs : un haut niveau d’éducation retarde d’environ sept ans le passage au stade sévère. L’étude mettait en évidence une baisse de l’incidence de la maladie d’Alzheimer au cours du temps. « La raison de cette baisse tient principalement à l’amélioration globale du niveau d’études des nouvelles générations. Cette découverte a révélé l’extraordinaire capacité de réserve du cerveau », explique le Pr Dartigues dans un entretien au Monde diplomatique.
Le Monde diplomatique, février 2016. Amieva H et al. Compensatory mechanisms in higher-educated subjects with Alzheimer’s disease: a study of 20 years of cognitive decline. Brain 2014; 137: 1167-1175.
http://brain.oxfordjournals.org/content/brain/137/4/1167.full.pdf (texte intégral).