Le syndrome de la Tour de Pise
Prévention
Le syndrome de la Tour de Pise se caractérise cliniquement par une flexion latérale, persistante et involontaire, du tronc et de la tête. Il est lié à une dystonie axiale tardive. Il existe des formes d’origine non médicamenteuse, secondaires à des maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy et la sclérose latérale. Le syndrome peut aussi être rapporté à un effet indésirable des neuroleptiques typiques. Dans certains cas, son apparition peut être précoce, même à petites doses. Plus récemment, il a aussi été décrit après l’utilisation de neuroleptiques atypiques et d’anticholinestérasiques. En général, les symptômes régressent après l’arrêt du traitement. Pour Valérie Ducasse et ses collègues, du service de gériatrie à l’hôpital Fernand-Widal de Paris, « ce symptôme et son lien avec les psychotropes et les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase sont à connaître en raison du risque de chute qu’il introduit et de la fréquence de l’utilisation de ces traitements dans la maladie d’Alzheimer ».
Ducasse V et al. Un penchant pour la iatrogénie, ou le syndrome de la Tour de Pise. Neurologie Psychiatrie Gériatrie 2012 ; 12 : 237-239. www.em-consulte.com/article/751876/ .