Le référentiel des interventions non médicamenteuses validées par la science est enfin disponible

Grâce à son protocole d’évaluation standardisé des interventions non-médicamenteuses (INM), la NPIS a pu construire un premier référentiel qui recense les interventions efficaces. Un outil essentiel à l’heure où deux Français sur trois utilisent des « thérapies alternatives » pour prendre soin de leur santé.

Une plateforme en ligne destinée aux patients, aux professionnels de santé et du soin, recense 10 protocoles sous forme de fiches détaillées comme la thérapie par stimulation cognitive, l’activité physique adaptée (APA) contre la fatigue lors d’un traitement anticancéreux, le programme Otago pour la prévention des risques de chute, un protocole d’éducation thérapeutique à la chimiothérapie orale pour améliorer l’observance et réduire les effets indésirables… Les utilisateurs peuvent chercher des INM par problème de santé (cancer, chutes, Alzheimer…) ou par catégorie : psychosociale, nutritionnelle ou corporelle.

Cet outil a été créé avec le soutien entre autres, de la Fondation Médéric Alzheimer, de l’lnstitut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), de l’Institut national du cancer (INCa), de la Ligue contre le cancer, de 30 sociétés savantes, de mutuelles ou encore d’institutions de prévoyance.

L’expression INM est utilisée par les scientifiques depuis 1975 et depuis 2003 par l’OMS. Ce n’est cependant qu’en décembre 2021 que la société savante a initié « une démarche scientifique participative » pour aboutir à une définition de ce qu’est une INM « un protocole de prévention santé ou de soins efficace, personnalisé, non-invasif, référencé et encadré par un professionnel qualifié ».

La parution du référentiel a été très bien accueillie par le Collège de médecine générale (CMG), l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) ou encore la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).