Le libre choix des personnes âgées
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Pour Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, la perte d’autonomie des personnes âgées ne doit pas s’assimiler à une perte du libre arbitre. Le confinement en chambre des résidents d’EHPAD durant la première vague a été vécu comme une forme négative de leurs droits. Depuis, le gouvernement a choisi de « protéger sans isoler.» La campagne de vaccination en EHPAD s’appuie sur le recueil du consentement. La crise sanitaire impose un nouveau cadre éthique tenant compte du libre choix des personnes âgées. Des outils sont en cours d’élaboration dans le cadre d’une mission confiée à Fabrice Gzil. Dans sa contribution à la préparation de la loi Grand âge et autonomie, Le Cercle Vulnérabilités et société a remis à la ministre une note positionnant le libre choix comme un droit fondamental qui part de la personne et de ses désirs et non pas de ses contraintes physiques, psychiques, réglementaires, structurelles ou encore culturelles. Pour le groupe de réflexion, « un droit au choix dans chaque structure médico-sociale, à domicile, comme en établissement, suppose en premier lieu d’établir les conditions du recueil en continu du témoignage de vie des personnes âgées (les envies et les besoins évoluent tout au long de la vie) qui est le socle dans lequel s’enracine leur identité et leur autonomie. C’est la condition pour changer le cadre mental qui les enserre dans un monde rétréci et espérer desserrer les contraintes qui entravent l’exercice et le recueil du libre choix du grand âge. »
Cercle Vulnérabilités et sociétés. Préserver le libre choix de la personne vulnérable. Contribution ciblée en vue de la réforme Grand âge et autonomie. Note de position. Décembre 2020. www.vulnerabilites-societe.fr/wp-content/uploads/2020/12/CercleVS-Note-LibreChoix-Dec20.pdf (texte intégral).