Le financement des services à domicile : quelle politique publique ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
26 mars 2016

L’Union nationale des centres communaux et intercommunaux d’action sociale (UNCCAS) va lancer un diagnostic de certains services d’aide à domicile SAAD de son réseau, dans le cadre de la convention 2016 qu’elle a conclue avec la mission des services à la personne (la MISAP, rattachée au ministère des Finances, a remplacé l’Agence nationale des services à la personne). L’objectif est d’essayer de déterminer comment les déficits se forment et de voir s’il y a des points sur lesquels on est capable d’agir pour les réduire, même si l’on sait que, structurellement, ces services ne peuvent pas être bénéficiaires », explique Benoît Calmels, délégué général de l’UNCCAS. Selon lui, les élus « ne se posent pas la question de fermer des services déficitaires lorsqu’il s’agit de la police, de la cantine…, mais dès lors qu’il s’agit des personnes âgées, on le voit comme un coût supplémentaire », poursuit Benoît Calmels. « L’objectif est d’attirer leur attention sur le fait [qu’il est possible] de ne pas traiter les SAAD juste sous l’angle du coût mais aussi sous celui d’une politique publique, comme un investissement. »

Actualités sociales hebdomadaires, 18 avril 2016.