Le confinement fait perdre les repères
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« Chez certains malades, il y a eu une cassure des services et des soins à domicile », relate Marie Bourcy, directrice d’Alzheimer Belgique. « Il n’était pas possible pour ces personnes de se déplacer et la perte de ce lien a eu un impact significatif. Ces personnes malades ont besoin de repères réguliers et la coupure avec le monde extérieur a été encore plus forte pour celles qui n’avaient aucun outil de communication moderne. Le pire, ce sont les personnes qui n’ont plus le goût à vivre, qui ne comprennent pas ce qui se passe, qui vont arrêter de se nourrir et qui n’ont pas les mêmes interactions que d’habitude pour pouvoir passer de belles journées. En fait, la relation sociale pour ces personnes-là est indispensable. C’est vraiment quelque chose qui les maintient.»
www.telesambre.be/les-malades-dalzheimer-ou-les-victimes-collaterales-du-covid-19, 3 juin 2020.