L’activité physique au milieu de la vie est associée à une plus faible incidence de démence vasculaire, pas de la maladie d’Alzheimer

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Date de rédaction :
06 avril 2020

L’activité physique au milieu de la vie est associée à une plus faible incidence de démence vasculaire, pas de la maladie d’Alzheimer
Oskar Hansson, de l’unité de recherche clinique sur la mémoire de l’Université de Lund (Suède), et ses collègues, ont étudié les effets protecteurs de l’activité physique sur le développement de la démence vasculaire et la maladie d’Alzheimer au milieu de la vie. Ils ont suivi de façon prospective trois grandes populations : 197 685 skieurs de fond participant à la course nationale Vasaloppet (90 km) et 197 684 personnes en population générale (âge médian 36 ans, suivis pendant 21 ans), et 20 639 participants à la cohorte en population générale Malmö Diet and Cancer Study (âge médian 57,5 ans, suivis pendant 18 ans). Par rapport aux non-skieurs, les skieurs présentent une incidence de démence vasculaire réduite de 51 %. L’incidence de la maladie d’Alzheimer est la même dans les deux groupes. Les skieurs les plus rapides présentent une incidence de démence vasculaire réduite de 62 % par rapport aux skieurs les plus lents. Dans la cohorte Malmö Diet and Cancer Study, l’exercice physique est associé à une incidence réduite de 35 % de la démence vasculaire, mais pas de la maladie d’Alzheimer. Ces effets sont indépendants de la susceptibilité génétique à la maladie d’Alzheimer (présence du gène APOE ε4). En conclusion, l’activité physique au milieu de la vie est associée à une plus faible incidence de démence vasculaire, pas de la maladie d’Alzheimer.

Hansson et al. Midlife physical activity is associated with lower incidence of vascular dementia but not Alzheimer’s disease. Alz Res Ther 2019 ; 11 : 87. Décembre 2019. https://link.springer.com/content/pdf/10.1186%2Fs13195-019-0538-4.pdf (texte intégral).