L’activité physique atténue le déclin de la mémoire à court terme
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Chiun-Kit Law et ses collègues, du département de réhabilitation du l’Université polytechnique de Hong-Kong (Chine), publient une méta-analyse de 46 essais cliniques contrôlés et randomisés portant sur l’efficacité de l’exercice physique sur le déclin cognitif et les troubles psycho-comportementaux de 5 099 personnes atteintes de troubles neurocognitifs légers. L’exercice physique atténue le déclin de la mémoire de travail [mémoire à court terme permettant de stocker et de manipuler temporairement des informations afin de réaliser une tâche particulière, tel un raisonnement]. À partir d’un seuil de 24 heures cumulées d’entraînement, l’exercice aérobie modéré ou intense permet un effet plus prononcé sur d’autres dimensions de la cognition, telles que la flexibilité cognitive, l’attention, le langage [en exercice aérobie, le corps obtient suffisamment d’oxygène pour maintenir le niveau d’exercice sans être hors d’haleine, par exemple en marchant rapidement, en courant, en nageant, en faisant du vélo]. L’exercice physique réduit aussi les troubles du comportement, mesurés par l’index neuropsychiatrique. Compte tenu de l’hétérogénéité des études, le niveau de preuve scientifique reste faible.
Law CK et al. Physical exercise attenuates cognitive decline and reduces behavioural problems in people with mild cognitive impairment and dementia: a systematic review. J Physiother 2020; 66(1): 9-18. Janvier 2020. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1836955319301341 (texte intégral).