La technologie au secours des aidants

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 mai 2006

Les avancées technologiques permettent aux personnes âgées de jouir d’un peu d’indépendance tandis que leurs familles les surveillent de loin. Le Chicago Tribune cite quelques exemples de technologies qui ont changé la vie de patients atteints de la maladie d’Alzheimer et de leurs proches. A Oatfields Estates, dans l’Oregon, 68 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer vivent dans 6 maisons indépendantes. Chaque maison contient six suites privées, une cuisine commune et une salle à manger. Si le décor est plutôt traditionnel, la résidence d’Oatfields est « hightech ». Chaque résident porte un badge qui envoie un signal silencieux dès que le patient bouge. Les lits sont équipés d’un système permettant chaque jour la prise de poids des résidents, détermine le temps de sommeil et prévient le personnel en cas de danger ou de chute. Toutes ces informations sont envoyées sur un site Internet consultable à toute heure par les proches des malades. Ainsi les enfants des résidents peuvent garder, de loin, un œil sur leurs parents. Richard Suzman, directeur des recherches comportementales et sociales au National Institute on Aging, commente ces avancées technologiques : « il ne s’agit pas d’une technologie froide pour une société sans cœur » (« This isn’t cold technology for a cold, heartless society »). Le National Institute on Aging, branche du National Institute on Health, dont la mission depuis 1974 est l’amélioration de la santé et le bien être des personnes âgées, voit dans ces technologies émergentes la promesse d’un avenir meilleur pour les seniors et plus particulièrement pour ceux qui souffrent de démences séniles ou de la maladie d’Alzheimer. A condition, précise toutefois Richard Suzman, d’utiliser correctement ces technologies. Elles ne doivent pas permettre aux familles de ne plus visiter leurs proches ou encore de trop retarder une hospitalisation inévitable. 

The Chicago Tribunewww.chicagotribune.com, 9 avril 2006