La Revue de Presse nationale et internationale avril 2007
Échos d'ailleurs
En décembre 2006, le gouvernement britannique, constatant un sentiment de malaise public considérable (public unease), a proposé l’interdiction de créer des embryons hybrides homme-animal à des fins de recherche médicale, notamment dans le domaine de la maladie d’Alzheimer. Le Comité pour la science et la technologie de la Chambre des Communes avait alors déclaré qu’une telle interdiction était inacceptable et serait dommageable pour la science britannique. Le 5 avril 2007, 223 organisations de médecins et de personnes malades ont écrit une lettre au premier ministre Tony Blair pour lui demander de permettre aux chercheurs de créer ces embryons, qui utiliseraient des �ufs animaux (vache ou lapin) contenant de l’ADN humain plutôt que des �ufs humains comme source de cellules souches embryonnaires. Ces embryons, qui seraient détruits dans les quatorze jours, seraient « humains » à plus de 99%, mais contiendraient une petite proportion d’ADN animal. Cette recherche serait légale selon les normes britanniques actuelles, mais les autorités compétentes (Human fertilisation and embryology authority ) ont suspendu leur décision en attendant le résultat d’une consultation publique.
www.reutershealth.com , 5 avril 2005 ; www.genethique.org , 2 avril 2007.