La recherche en maison de retraite
Interventions non médicamenteuses
Selon la Société Alzheimer britannique, on compte au Royaume-Uni environ 17 500 maisons de retraite, hébergeant 487 000 personnes, dont 80% atteintes de démence. Des chercheurs britanniques, coordonnés par Adam Smith, responsable du programme DeNDRoN (Dementia and Neurodegenerative Research Network) à l’Institut national pour la recherche sur la santé, constatent l’absence d’une culture de la recherche dans ce secteur. Les directeurs d’établissement se déclarent pourtant intéressés, souhaitent s’impliquer dans des programmes de recherche. Les chercheurs appellent à la création d’une infrastructure pouvant former et appuyer le personnel et les établissements afin qu’ils puissent être considérés comme des partenaires du processus de recherche, y tenir un rôle actif et pouvoir accéder ou partager des données ou de l’information sur la qualité. Des soins et de l’accompagnement dans l’ensemble du secteur. « Les maisons de retraite devraient être récompensées pour leur participation à la recherche, dans une approche sanitaire et sociale globale. De cette façon, la recherche aura davantage de chance d’être traduite dans la pratique courante et la qualité des soins et de l’accompagnement sera améliorée. »
Elliott V et al. Progress on developing research in care homes. J Dementia Care 2014 ; 22(4) : 26-28. Juillet-août 2014.