La princesse, l’ailleurs et les Sioux, de Stanislas Cotton

Société inclusive

Date de rédaction :
20 avril 2020

Pimprenelle, qui perd la tête, s’invente un monde où elle est la princesse Falbala. Elle ne reconnaît plus son mari, et le prend pour son valet. Sigismond, le mari, décide d’apprendre la langue des Sioux. La pièce, écrite par Stanislas Cotton, un auteur belge, aborde les thèmes délicats de la vieillesse, de la maladie d’Alzheimer et de l’euthanasie (autorisée en Belgique et interdite en France), avec beaucoup de poésie. Mise en scène par Laurent Priou, qui joue aussi Sigismond, elle ouvre la discussion auprès d’un public âgé et plus jeune. Le décor, abstrait, se compose de trois parties : « d’un côté, la cuisine, qui représente la réalité, de l’autre, le salon, et entre les deux, l’espace sans issue, où il y a l’imaginaire, où ils se retrouvent parfois. Deux mondes séparés par cet ailleurs », explique le metteur en scène. Les élèves du collège George-Besseet les résidents des EHPAD de Loches (Indre-et-Loire) ont assisté à la représentation, suivie d’un débat.

www.lanouvellerepublique.fr/loches/loches-un-spectacle-de-theatre-pour-collegiens-et-personnes-agees, 16 janvier 2020.