La personne reste un interlocuteur jusqu’à la fin

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 juin 2008

La récente mort de Chantal Sébire a ravivé le débat relatif aux questions de la fin de vie. En 2005, la loi Leonetti avait clarifié les pratiques existantes en posant à la fois le principe du refus de l’acharnement thérapeutique et celui de l’interdiction de l’euthanasie. Mais la loi ne règle pas toutes les situations de détresse, et fait l’objet d’une évaluation en vue d’un réaménagement éventuel. Amadou Diallo, référent national de la filière sanitaire à la direction santé et autonomie de la Croix-Rouge française, commente en particulier le principe dit du « double effet » : si le médecin constate qu’il ne peut soulager la souffrance d’une personne, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qu’en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger sa vie, il doit en informer le malade.
Décideurs, avril-mai 2008.