La médiation canine calme l’agitation des résidents en unité Alzheimer
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C’est ce que montrent Stanislas Latoch, du pôle de gériatrie au centre départemental de repos et de soins de Colmar (Haut-Rhin), et ses collègues, dans une étude prospective interventionnelle auprès de 26 résidents d’EHPAD en unité de vie protégée (76,9 % de femmes, âge moyen 85,4 ans, score moyen MMSE 6,85/30). L’agitation a été mesurée par le score d’agitation de Cohen-Mansfield lors de 3 périodes successives comportant la présence, l’arrêt et la reprise d’une médiation canine. La cessation des séances de médiation animale a induit une augmentation relative de l’agitation de 11,9 % (p=0,03) alors que la reprise des séances de médiation a montré une réduction relative de l’agitation de 29,9 % (p<0,0001). Cette étude a été réalisée en collaboration avec Robert Kohler, directeur de l’EHPAD La Roselière, président de Handi’chiens à Kunheim, et le pôle de gériatrie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg.
Latoch S et al. Intérêt de la médiation animale sur l’agitation dans la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées : évaluation en unité de vie protégée à l’aide de l’échelle de Cohen-Mansfield. Gériatr Psychol Neuropsychiatr Vieil 2021 ; 19(3) 3 : 321‑331. Septembre 2021. https://doi.org/10.1684/pnv.2021.0954.