La force de la poignée de main peut aider au diagnostic du déficit cognitif

Ryan McGrath, du département des sciences de santé, nutrition et exercice de l’Université du Dakota du Nord, a mesuré, pendant 2 ans, la force de la poignée de main, par dynamomètre, de 14 775 Américains de plus de 50 ans (cohorte Health and Retirement Study), et la fonction cognitive évaluée par entretien téléphonique (Interview of Cognitive Status Questionnaire). Chaque augmentation de 5 kg de la force de la poignée de main est associée à une réduction de 3 % du risque de survenue de troubles cognitifs. Le déficit cognitif est associé à une perte de force musculaire de la main (risque multiplié par 1,8 au stade du trouble neurocognitif léger et par 2,5 au stade du trouble neurocognitif majeur).

McGrath R et al. The Longitudinal Associations of Handgrip Strength and Cognitive Function in Aging Americans. J Am Med Dir Assoc, 6 novembre 2019. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31706916.