La Finale, de Robin Sykes (2)
Société inclusive
Le film a été récompensé au Festival de l’Alpe-d’Huez 2018 par un Grand prix et un prix d’interprétation masculine. Comment est-il né ? Le réalisateur, Robin Sykes, explique : « je cherchais une histoire qui sorte un peu des comédies romantiques habituelles ou des simples comédies potaches, pour moi qui n’avais jamais écrit ce genre de cinéma, s’aventurer sur ce terrain était trop risqué. Je voulais surtout un thème qui n’avait pas encore été trop abordé dans la comédie. Un truc un peu “osé”. C’était le cas pour ce personnage qui perd gentiment la boule avec l’âge, ce « papy zinzin » comme j’aime à l’appeler. Je suis donc parti de ce postulat. » Il s’est inspiré des codes des films de duo, mettant en scène des personnages que tout oppose et qui se retrouvent contraints et forcés de partager une aventure. « La maladie de Roland, c’est un peu cette paire de menottes qui lie le flic au voyou. Elle oblige nos deux personnages qui se connaissent mal et appartiennent à des générations différentes à avancer main dans la main. Pour Jean-Baptiste, ce grand-père est un vrai boulet, mais sa dépendance l’oblige à ne pas le laisser tomber. Un peu comme dans Rain man, le film de Barry Levinson. Et c’est évidemment au travers des péripéties provoquées par ces « chaînes » qu’ils apprendront à se découvrir et à s’apprécier. »
www.lemonde.fr/cinema/article/2018/03/22/la-finale-un-enieme-film-de-tandem-sur-fond-d-alzheimer_5274707_3476.html#RlMoFexbOwvA3jiS.99, https://ugcdistribution.fr/film/la-finale/, 22 mars 2018.