La diffusion réussie d'un soutien combiné efficace pour les personnes atteintes de démence et leurs aidants : le programme de soutien des centres de rencontre (meeting centres)
Échos d'ailleurs
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Les deux premiers centres de rencontre (meeting centres) ont débuté en 1993-1994, avec une évaluation sur 4 centres en 1994-1996. L’implémentation a poursuivi de 2000 à 2003 avec 11 centres de rencontre fonctionnels. En 2004, 204 centres de rencontre étaient ouverts aux Pays-Bas. De 2018 à aujourd’hui, 6 autres pays ont développé des centres de rencontre.
Les centres de rencontre ont trois axes d’action :
- un centré sur la personne malade avec un club de jour pour accueillir des personnes avec une démence : thérapie psychomotrice de groupe, activités créatives et récréationnelles, méthodes d’accompagnement orientées sur l’émotion…
- un centré sur l’aidant : réunions d’information, groupes de soutien, coordination des soins…
- un pour les deux : activités sociales, réunions mensuelles, heure de consultation.
En comparant les centres de rencontre avec l’accueil de jour, concernant les personnes avec une démence, il a été montré pour les centres de rencontres : moins de problèmes de comportement et d’humeur (moins d’inactivité et de comportements asociaux, moins de comportements dépressifs), une meilleure estime de soi et un retard dans l’entrée en EHPAD (après 7 mois : une entrée en EHPAD est réalisée pour 4 % des personnes accueillies dans les centres de rencontre contre 30 % dans les accueils de jour). Concernant les aidants accueillis en contres de rencontre, ils ont un meilleur sentiment de compétence, un moindre sentiment de fardeau, et moins de troubles psychosomatiques chez les aidants isolés.