La démence peut être en partie évitable (2)

Prévention

Date de rédaction :
21 décembre 2013

Les experts poursuivent : « Les politiques de santé publique devraient encourager les personnes au milieu de la vie à arrêter de fumer ; à faire de l’exercice ; à avoir un régime alimentaire riche en fruits et légumes et en poisson (régime méditerranée) ; à éviter de devenir obèses et diabétiques ; à éviter de boire de l’alcool en quantité excessive ; à traiter l’hypertension. En d’autres mots, à dire aux gens qu’adopter un style de vie sain pourrait aider à tenir la démence à distance, comme c’est le cas pour d’autres maladies. Il est à noter que la prévalence de la démence et du déficit cognitif léger dans certains pays européens apparaît aujourd’hui plus faible qu’anticipé, peut-être grâce à des changements du style de vie et à la réduction des facteurs de risque cardio-vasculaire ; toutefois, cela ne signifie pas pour autant une réduction importante du fardeau de la démence au niveau mondial. Nous estimons qu’environ la moitié des cas de maladie d’Alzheimer dans le monde peuvent être attribués à des facteurs de risque connus. Une action immédiate sur ces facteurs de risque connus pourrait peut-être prévenir un cinquième des nouveaux cas attendus en 2025. Les coûts mondiaux de la démence ont été estimés à 604 milliards de dollars (442 milliards d’euros) en 2010, essentiellement dans les pays du G8. La prévention de la démence éviterait non seulement une grande souffrance humaine, mais permettrait aussi d’économiser des sommes considérables. Nous appelons les ministres de la santé du G8 à accroître significativement le financement national de la recherche sur la prévention de la démence », concluent les experts.

Les experts poursuivent : « Les politiques de santé publique devraient encourager les personnes au milieu de la vie à arrêter de fumer ; à faire de l’exercice ; à avoir un régime alimentaire riche en fruits et légumes et en poisson (régime méditerranée) ; à éviter de devenir obèses et diabétiques ; à éviter de boire de l’alcool en quantité excessive ; à traiter l’hypertension. En d’autres mots, à dire aux gens qu’adopter un style de vie sain pourrait aider à tenir la démence à distance, comme c’est le cas pour d’autres maladies. Il est à noter que la prévalence de la démence et du déficit cognitif léger dans certains pays européens apparaît aujourd’hui plus faible qu’anticipé, peut-être grâce à des changements du style de vie et à la réduction des facteurs de risque cardio-vasculaire ; toutefois, cela ne signifie pas pour autant une réduction importante du fardeau de la démence au niveau mondial. Nous estimons qu’environ la moitié des cas de maladie d’Alzheimer dans le monde peuvent être attribués à des facteurs de risque connus. Une action immédiate sur ces facteurs de risque connus pourrait peut-être prévenir un cinquième des nouveaux cas attendus en 2025. Les coûts mondiaux de la démence ont été estimés à 604 milliards de dollars (442 milliards d’euros) en 2010, essentiellement dans les pays du G8. La prévention de la démence éviterait non seulement une grande souffrance humaine, mais permettrait aussi d’économiser des sommes considérables. Nous appelons les ministres de la santé du G8 à accroître significativement le financement national de la recherche sur la prévention de la démence », concluent les experts.

Smith AD et Yaffe K. Dementia (including Alzheimer’s disease) can be prevented: statement supported by international experts. J Alzheimers Dis 2014; 38(4): 699-703. http://iospress.metapress.com/content/3g013312161808p0/?p=a5ccb4a1962140c1b73fa3c38645814c&pi=0, www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24326609.