La démence au G8 (2)
Échos d'ailleurs
Pour la France, Marisol Touraine, ministre de la Santé et des affaires sociales, et Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ont déclaré : « notre pays a conduit depuis 2001 une politique volontariste de recherche et de santé publique cohérente sur ces maladies. Cet effort sans précédent à l’échelle nationale et internationale a permis à la France de figurer au rang des cinq pays les plus actifs dans ce domaine. Les membres du G8 ont insisté́ sur l’importance de la mobilisation internationale, qui engage à une coordination des efforts en matière de recherche et permet un partage des bonnes pratiques au bénéfice des patients et de leurs proches. Les ministres se félicitent du rôle majeur de la France dans cette action collective, en particulier à̀ travers la programmation européenne conjointe (JPND). Les ministres soulignent l’importance accordée par les membres du G8 au partage des données, aujourd’hui devenu indispensable pour accélérer les connaissances sur la maladie. Les grands enjeux identifiés lors de ce sommet rejoignent les priorités du plan «maladies neurodégénératives » qui sera lancé début 2014.
Quant à elle, le Professeur June Andrews, directrice du centre de développement de services pour la démence (DSDC) à l’Université de Stirling (Royaume-Uni), s’interroge : pourquoi le Royaume-Uni a-t-il choisi de porter la question à un niveau international, alors que l’action locale devrait être la règle, selon elle.
www.marisoltouraine.fr/, 11 décembre 2013.