« Je ne donne plus mon cerveau à la recherche »

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Date de rédaction :
01 octobre 2020

Dans une cohorte de 3 276 volontaires s’étant engagés à faire don de leur cerveau à visée de recherche sur la maladie d’Alzheimer, Helen Costello et ses collègues, du King’s College de Londres, ont mesuré deux formes majeures d’attrition (perte de participants) : le retrait de la promesse des donateurs durant leur vie (6 %) et la non donation in fine (14 %). Les deux raisons majeures sont le refus des familles et l’absence d’information de la banque de cerveaux sur le décès des donateurs. Le retrait est associé au déclin cognitif et à un faible niveau d’éducation (risque doublé). Pour les chercheurs, il est nécessaire d’améliorer les pratiques de résolution des refus familiaux concernant les décisions de don de cerveau pour réduire l’attrition.

Costello H et al. Factors affecting withdrawal and donation attrition in the brains for dementia research cohort. Int J Geriatr Psychiatry, 12 septembre 2018.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30209830.