Intimité : un besoin humain

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 janvier 2008

Lisa Anderson, correspondant national du Chicago Tribune (Etats-Unis), consacre un long article à l’intimité, que l’on retrouve quand tout est perdu. Elle revient sur les polémiques liées à l’intimité des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en établissement, suscitées par le film Loin d’elle et le mari de l’ancien juge de la Cour suprême Sandra Day O’Connor. Dans les deux cas, la personne malade s’éprend d’une autre personne malade de l’établissement. L’histoire des O’Connor a choqué beaucoup d’Américains. Pour Robin Dessel, directeur du centre mémoire de la Hebrew Home de Riverdale (New York, Etats-Unis), la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées sont des états solitaires, résultant d’une série de pertes cumulées tout au long de la vie. Il est convaincu que le besoin d’intimité est profondément humain, et qu’il ne disparaît pas avec la perte des capacités cognitives. Pour Peter Notarstefano, directeur des services à domicile de l’association américaine des maisons de retraite et services aux personnes âgées (AAHSA), la sexualité des personnes hébergées devient clairement un sujet d’actualité, avec l’arrivée à l’âge de quatre-vingts ans d’une génération sexuellement plus active et ayant moins de tabous. www.chicagotribune.com , 18 novembre 2008.