Interventions psychosociales : les difficultés de leur mise en œuvre

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
29 mai 2014

La conduite de la recherche pour les interventions psychosociales dans le domaine de la démence exige une plus grande clarté méthodologique, écrivent deux pionnières de ces interventions, Myrra Vernooij-Dassen, du centre médical de l’Université Radboud de Nimègue (Pays-Bas), et Esme Moniz-Cook, du département de psychologie clinique et vieillissement de l’Université de Hull (Royaume-Uni). Il faut en particulier « disposer de leviers de contrôle sur l’intervention lorsque celle-ci est délivrée par un grand nombre de métiers du soin et de l’accompagnement social ». On constate en effet que si l’efficacité des interventions est démontrée dans des conditions fortement contrôlées, elle ne l’est plus toujours lors de la mise en œuvre en pratique réelle. Pourquoi la « fidélité » au protocole d’intervention est-elle faible ? De nombreux facteurs interviennent : les caractéristiques des patients, les contraintes de temps, la motivation des professionnels, l’opportunité de décisions partagées, l’environnement social, le contexte économique et organisationnel, les stratégies de mise en œuvre.  

Vernooij-Dassen M et Moniz-Cook E. Raising the standard of applied dementia care research: addressing the implementation error. Aging Mental Health, 12 mai 2014.www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/13607863.2014.899977 (texte intégral).