Interventions non médicamenteuses pour les personnes vivant seules avec la maladie d’Alzheimer
Interventions non médicamenteuses
Environ 1/3 des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer vivent seules, ce qui les expose à un risque accru de solitude et de besoins non satisfaits. Cette revue systématique s’est intéressée aux interventions non médicamenteuses qui leur sont spécifiquement destinées, afin d’évaluer leur nature et leur efficacité.
Selon les recommandations PRISMA, six bases de données ont été explorées. Les études incluses, publiées depuis l’an 2000, devaient porter sur l’impact ou l’expérience d’une intervention auprès de personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer et vivant seules dans la communauté, en excluant les soins de longue durée. Aucune restriction n’a été appliquée concernant le type d’étude ou les critères de résultats évalués.
Au total, 13 études ont été retenues, portant sur 13 interventions distinctes, classées en 5 catégories : gestion de cas ou soins à domicile, technologies, interventions sociales, cognitives et psychologiques. Seul un essai contrôlé randomisé a été identifié, accompagné de deux évaluations économiques basées sur ses données. Les autres études étaient généralement de petite taille et peu nombreuses à présenter un faible risque de biais. Les résultats rapportés étaient globalement positifs ou mitigés, mais l’hétérogénéité des méthodologies et des résultats limite la comparabilité des conclusions.
Cette revue met en évidence le potentiel des interventions non médicamenteuses pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer vivant seules. Toutefois, elle souligne aussi le manque de données robustes et la nécessité de recherches plus rigoureuses et standardisées. L’étude précise que pour garantir l’efficacité et la pertinence des interventions, il est essentiel d’impliquer directement les personnes concernées dans leur conception et leur évaluation, afin de répondre de manière appropriée à leurs besoins et préférences.