Interventions non médicamenteuses pour le déficit cognitif léger : quelles preuves ?

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
21 janvier 2015

Jagan Pillai et ses collègues, du centre de santé du cerveau de la clinique de Cleveland (Ohio, Etats-Unis), proposent une revue systématique de vingt-trois essais contrôlés et randomisés sur les effets des interventions non médicamenteuses au stade du déficit cognitif léger. Huit études portent sur les effets de l’activité physique, quatorze sur ceux des interventions cognitives et une sur les effets de la socialisation. La plupart des études montrent une efficacité des interventions non médicamenteuses par rapport au groupe témoin. La qualité méthodologique des essais d’interventions au moyen de l’activité physique est meilleure que celle des essais d’intervention cognitive. La qualité des études s’améliore. Cependant, l’hétérogénéité du diagnostic de déficit léger et la variabilité des interventions et des critères de résultat limite la portée générale de ces études.

Horr T et al. Systematic review of strengths and limitations of randomized controlled trials for non-pharmacological interventions in mild cognitive impairment: focus on Alzheimer’s disease. J Nutr Health Aging 2015; 19(2):141-153. Février 2015. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25651439.