Interventions cognitivo-comportementales à domicile : quelle efficacité ?

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
16 mars 2013

Gabriele Carbone, de l’unité d’évaluation Alzheimer du Groupe hospitalier italien, et ses collègues de l’unité de neurologie de l’hôpital Grassi de Rome, le centre national d’épidémiologie de l’Institut supérieur de la santé et du centre d’aide à domicile ASL de Rome, ont évalué l’effet d’une assistance à domicile auprès de vingt-deux personnes atteintes de maladie d’Alzheimer probable. L’intervention, d’une durée de trois mois et à une fréquence de trois séances de six heures par semaine, délivrée par une équipe mobile Alzheimer, comprenait une réhabilitation physique et cognitive, ainsi que des adaptations de l’environnement et un soutien à la famille. Par rapport à la pratique courante, l’intervention apporte chez les patients une amélioration significative sur les échelles NPI (index neuropsychiatrique), de Barthel (dépendance pour les activités de base de la vie quotidienne), de Tinetti (équilibre) et CBI (Cambridge Behavioural Inventory-comportement). Les aidants déclarent une amélioration significative de leur fardeau physique et social (échelle CBI). Mais ces effets s’estompent rapidement, et le bénéfice a disparu trois mois après la fin de l’intervention, tant pour la personne malade que pour l’aidant.

Carbone G et al. A home assistance model for dementia: outcome in patients with mild-to-moderate Alzheimer’s disease after three months. Ann Ist Super Sanità 2013 ; 49(1): 34-41. www.iss.it/publ/anna/2013/1/49134.pdf(texte intégral).