Impact de la durée et des troubles du sommeil sur l'incidence de la maladie d'Alzheimer
Recherche
Approches biomédicales
La nature de la relation entre les problèmes de sommeil et la maladie est floue. C’est pourquoi cette étude a examiné la relation entre les mesures du sommeil et la maladie d’Alzheimer chez les adultes de 65 ans et plus en utilisant les données de l’étude longitudinale anglaise sur le vieillissement (ELSA).
Sur un total de 7 223 personnes, 5,7 % ont développé une démence (1,7 % une maladie d’Alzheimer) dans un délai moyen de 8 ans.
Une longue durée de sommeil (>8 h) a été associée à un risque accru de 64 % de démence et à un risque deux fois plus élevé de maladie d’Alzheimer par rapport à une durée de sommeil située entre 7 et 8h).
Cette association était particulièrement évidente chez les adultes plus âgés (≥70 ans) et chez ceux qui consommaient de l’alcool. Une durée de sommeil courte (<7 h) était associée à un risque plus faible de démence incidente chez les adultes plus âgés, mais à un risque plus élevé chez les adultes plus jeunes.
Ces résultats suggèrent que le sommeil court chez les jeunes adultes et le sommeil long chez les adultes plus âgés et ceux qui consomment fréquemment de l’alcool sont associés à la démence. La détection précoce de ces habitudes de sommeil pourrait permettre d’identifier les personnes présentant un risque plus élevé de développer la maladie d’Alzheimer.