Haute Autorité de santé : les interventions non médicamenteuses recommandées (2)
Interventions non médicamenteuses
Pour la HAS, les interventions non médicamenteuses possibles sont : 1/ l’amélioration de la qualité de vie du patient (confort physique et psychique, environnement adapté). Afin de l’obtenir, des aides à domicile et un ratio soignant en institution suffisants sont nécessaires ; 2/ la prise en charge psychologique et psychiatrique du patient et de son entourage ; 3/ la prise en charge orthophonique pour prévenir d’éventuels troubles du comportement réactionnel du fait de troubles importants du langage (démence sémantique, aphasie primaire progressive), et en cas de troubles de la déglutition ; 4/ la stimulation cognitive pour ralentir la perte d’autonomie dans les activités de la vie quotidienne ; 5/ la mise en place d’activités motrices (exercice physique, notamment la marche), qui pourrait avoir un effet positif notamment sur les capacités physiques et la prévention du risque de chutes, mais aussi sur certaines aptitudes cognitives, fonctionnelles et certains aspects du comportement. « Du fait de difficultés méthodologiques et financières, aucune de ces interventions n’a apporté clairement la preuve de son efficacité », indique la Haute Autorité de santé. « Parmi ces interventions, celles dont l’intérêt a été établi sur la base d’essais comparatifs randomisés restent limitées. Néanmoins, elles restent recommandées. »
Haute Autorité de santé. Annexe. Rapport d’évaluation des médicaments indiqués dans le traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer. Octobre 2016. www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2016-10/annexe_-_rapport_devaluation_des_medicaments.pdf (texte intégral).