Handicap verbal

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Date de rédaction :
01 juillet 2008

Pour Robert Moulias, du groupe de réflexion « éthique et vieillesse » de l’Espace éthique de l’AP-HP, et Sophie Moulias, du service de gériatrie de l’hôpital Ambroise Paré de Boulogne-Billancourt, la perte partielle ou totale de la parole est confondue trop souvent avec un handicap mental, alors que perte de la parole ne signifie pas altération ou perte de la pensée, ou avec un handicap psychique, lorsque la difficulté de se faire comprendre ou de comprendre peut entraîner de pseudo troubles du comportement. Ces confusions fréquentes peuvent altérer gravement le regard porté sur ces personnes ou l’attitude des aidants et des soignants à leur égard. Leur silence peut les faire considérer comme des objets. Cette dramatique négation de leur humanité altère inutilement la qualité de vie des personnes souffrant de ces déficiences ».
Gérontologie vision nouvelle, 15 juillet 2008.