Franchises : solidarité entre malades

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 août 2007

Pour l’Union nationale des familles françaises (UNAF), « le principe de la solidarité nationale, un des principes fondamentaux de la Sécurité sociale, est brisé entre les bien portants et les malades, puisque ce sont ces derniers qui, une fois de plus, doivent payer ». L’UNAF redoute un risque de renoncement aux soins pour les personnes juste au-dessus du seuil de la CMU qui n’ont pas de complémentaire santé. L’UNAF demande comment l’on distinguera ce qui est destiné au financement du plan Alzheimer et ce qui sera affecté à la réduction du déficit de la Sécurité sociale et craint que ces franchises deviennent une variable ajustable en fonction des déficits. Christian Saout, vice-président du Collectif interassociatif sur la santé (CISS) craint de voir rapidement se déliter le contrat social de 1945 pour aller vers « un modèle où les malades seront invités à être solidaires entre eux ». Le CISS remarque que le gouvernement ne peut même pas atteindre la fin du mois d’août et les conclusions du rapport Briet-Fragonard sur le bouclier sanitaire. 
www.lemonde.fr , 2 août 2007. Focus info.eu , 31 juillet 2007.