Financement de la dépendance : quels contrats d’assurance ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 septembre 2007

Pour Séverine Sollier de la Tribune, le risque de dépendance a longtemps été regardé avec méfiance par la plupart des établissements financiers et de protection sociale. Deux groupes pionniers, le groupe de prévoyance AG2R et le mutualiste Groupama, détenaient en 2006 respectivement 19.8% et 23.5% du marché en nombre de personnes assurées par un contrat individuel. Avec l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération du baby-boom, les plus de soixante ans vont passer de 20% à plus de 35% de la population en 2050, dont 50% de plus de soixante-quinze ans. Les assureurs, banquiers et groupes de prévoyance s’intéressent donc de plus près à ce formidable gisement de clientèle, et débutent ou relancent leur activité d’assurance dépendance, avec de nouveaux services : garantie contre la perte d’autonomie doublée d’un contrat d’assistance à la personne chez Gras Savoye, assurance dépendance complétée par un service de prévention des risques liés à la maladie d’Alzheimer chez AGF, option dépendance dans les contrats d’assurance-vie chez AGF, prévention mémoire chez Mondial Assistance. La Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) estime que les réserves de l’assurance-vie (plus de mille milliards d’euros) permettraient à terme de financer des capacités d’hébergement et d’aide à domicile, l’effort global de toute une vie devant pouvoir être transformé en garantie dépendance sans pénalité fiscale. La Tribune , 20 septembre 2007.