Exercice physique de faible intensité

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
14 janvier 2017

En Thaïlande, Naruemon Leelayuwat, du département de physiologie de l’Université de Khon Kaen, et ses collègues de la Faculté des sports et de la Faculté de kinésithérapie, ont étudié, chez vingt-quatre femmes atteintes de déficit cognitif léger, âgées de soixante-cinq à quatre-vingt-cinq ans, les effets d’un entraînement physique de faible intensité consistant à balancer les bras, une fois par jour, cinq jours par semaine, pendant douze semaines. La vitesse de balancement a été progressivement portée de vingt à trente balancements par minute. La durée de la séance a été progressivement portée de six à trente minutes. À la fin de l’intervention, par rapport au groupe témoin, les chercheurs observent une amélioration du score cognitif, de la vitesse de réaction, une réduction des marqueurs de l’inflammation et du cholestérol. La capacité respiratoire est augmentée. Pour les auteurs, l’entraînement physique a un effet bénéfique sur la cognition en agissant sur les facteurs de risque cardiovasculaire.

Phoemsapthawee J et al. The Benefit of Arm Swing Exercise on Cognitive Performance in Older Women with Mild Cognitive Impairment. J Exercise Physiol 2017; 19(6): 123-136. Décembre 2016. www.asep.org/asep/asep/JEPonlineDECEMBER2016_Leelayuwat.pdf.