Évaluer la capacité à consentir à un traitement
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Felice Carabellese, du département de criminologie et psychiatrie légale de l’Université de Bari (Italie), et ses collègues ont évalué d’une part 70 patients atteints de la maladie d’Alzheimer et admis dans l’unité des maladies neurodégénératives, et d’autre part 83 personnes âgées sans troubles cognitifs hospitalisées au service de gériatrie. Après avoir signé un consentement écrit pour participer à l’étude, chaque personne a été évaluée avec une batterie de tests : évaluation de la compréhension, inventaire neuropsychiatrique, évaluation fonctionnelle globale, évaluation neurologique, évaluation de la compétence à consentir à un traitement (test de Mac Arthur : comprendre, apprécier, raisonner, exprimer un choix). Un questionnaire d’entretien semi-structuré a également été administré par l’aidant de chaque personne. Dans cet échantillon, une large part des participants atteints de la maladie d’Alzheimer n’a pas la capacité de donner un consentement valable.
Carabellese F et al. Qualitative analysis of the capacity to consent to treatment in patients with a chronic neurodegenerative disease: Alzheimer’s disease. Int J Soc Psychiatry 2018; 64(1): 26-36. Février 2018. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29183264.