Etre célibataire est-il un facteur aggravant de la maladie ? Septembre 2008

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 août 2008

Une étude scandinave, menée par le psychologue Krister Håkansson, de l’Université de Växjö (Finlande) et de l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède), a observé deux mille personnes âgées d’environ cinquante ans à l’inclusion, puis vingt-et-un an plus tard. L’étude montre que les personnes vivant en couple au milieu de leur vie ont un risque 50% plus faible d’être atteints de la maladie d’Alzheimer à un âge avancé. Le risque est par contre maximal pour les personnes ayant perdu leur conjoint avant cinquante ans et qui ont continué à vivre seules. L’auteur suggère qu’il existe deux facteurs influençant le niveau de risque : la stimulation sociale et intellectuelle et le traumatisme lié à la perte. « En pratique, ceci montre à quel point il est important de mobiliser des ressources pour aider les personnes ayant connu un épisode de crise », indique-t-il. 
Pour la Société Alzheimer britannique, rester socialement actif est un facteur de protection et vivre avec quelqu’un est certainement un bon moyen d’accroître l’interaction sociale. La vie en couple est un facteur de style de vie favorable, que ce soit pour passer l’aspirateur ou pour de longues promenades romantiques. 
www.sciencedaily.com , 1er août 2008. www.medicalnewstoday.com , www.alzheimers.org.uk ,31 juillet 2008. International Conference on Alzheimer’s disease. Présentation O2-07-01.Håkansson K. Unmarried life: paving the way for dementia? 28 juillet 2008.