Et si les troubles olfactifs étaient un signe du déclin cognitif
Recherche
La littérature existante suggère que l’altération de l’olfaction pourrait être un marqueur précoce du déclin cognitif. Les chercheurs ont évalué, à partir de plusieurs études existantes, le lien entre les capacités olfactives et les états cognitifs (non altéré, déficience cognitive légère et troubles cognitifs sévères).
Des scores olfactifs plus élevés ont été associés à une réduction du risque de transition d’une cognition non altérée à une déficience cognitive légère (MCI) et d’un MCI à une maladie neurodégénérative, ce qui indique qu’une augmentation d’une unité des scores olfactifs a été associée à une réduction du risque d’environ 14 % et 11 %, respectivement.
De plus, des scores olfactifs plus élevés peuvent ralentir, voire inverser, l’évolution de la maladie : des personnes qui avaient une MCI sont revenus à une cognition non altérée.
Enfin, des scores olfactifs de base plus élevés sont associés à un plus grand nombre d’années de longévité sans troubles cognitifs.
Source :